« A wall as a mall » – Le mur est un espace commercial…

Dans tous les domaines, il y a toujours des bons et mauvais exemples. Sur les vitrines tactiles, je dirai que je place le curseur au niveau de la corrélation entre l’avancée technologique ludique et le véritable intérêt commercial.

Et oui,  même si c’est sympa d’avoir une vitrine tactile, il ne faut pas perdre de vue que les enseignes et marques sont là pour vendre, d’où le « wall as a mall » (un mur devenu un centre commercial) de W. Mc Comb – CEO de Kate Spade.

Pour moi, une vitrine tactile, ou bien une vitrine digitale, doit soit :

–       permettre de réaliser son acte d’achat

–       améliorer le taux de captation (le nombre de passants qui entrent dans un magasin après avoir vu une vitrine tactile doit être supérieur au nombre de passants qui entrent dans le même magasin avec une vitrine traditionnelle)

Il y a bien entendu des exceptions. Selon le produit que l’on vend, le comportement des consommateurs, etc. les vitrines tactiles peuvent représenter une alternative intéressante.

Pour les agences immobilières, par exemple, les vitrines digitales présentent de nombreux avantages :

–       accès aux informations 24h/24 et 7j/7

–       la « peur » des passants de déranger les agents immobiliers est aussi enlevée

Mais si nous restons sur le commerce de détail, je dirai que les vitrines tactiles :

–       doivent  permettre aux consommateurs d’acheter ce qu’il n’aurait pu faire sans une vitrine tactile. En pleine nuit, par exemple, pour acheter une bouteille de vin, une robe pour aller en soirée, etc. Il fait absolument éviter la cannibalisation avec les magasins de la même marque.

–       peuvent permettre de tester un quartier (exemple de Saturday).

–       peuvent permettre d’augmenter sa rentabilité au m2.

–       doivent conserver un aspect ludique, les consommateurs doivent pouvoir retrouver l’aspect humain des vendeurs dans une boutique.

–       peuvent permettre de tester la zone de chalandise d’un quartier.

–       etc.

Il peut y avoir plein d’avantages à se lancer dans ce type de projet. Outre les côtés innovant, sympa, utile, etc. les vitrines doivent amener un service aux clients finaux, mais doivent aussi servir de laboratoire aux enseignes et marques.

Ainsi, le meilleur exemple pour moi aujourd’hui, reste le test effectué par Saturday de Kate Spade.

Tout d’abord voici les photos d’une Boutique Saturday traditionnelle.

Ici, vous retrouverez un exemple d’une vitrine interactive complète :

Kate-Spade-Staurday-pop-up-shop-with-eBay-in-NYC

1-    Notion de distinction. Pas de cannibalisation avec les boutiques Kate Spade, les vitrines sont installées seules dans d’autres quartiers.

2-    Notion de dépannage, d’impulsion, etc. pour les consommatrices. S’il y a un imprévu, les vitrines Saturday peuvent apporter une réponse à toute heure.

3-    Notion de mode. Les vitrines ont été installée pendant un mois ce qui permet de faire parler, de donner envie d’essayer, etc.

4-    Notion de test. Les vitrines sont dans des quartiers différents et les résultats ont pu être étudiés.

5-    Notion technologique. Les consommateurs paient avec leur Smartphone.

6-    Notion de service. Les produits achetés seront livrés dans l’heure.

Toutes ces notions, permettre la plus importante la notion de rentabilité. Peu de mètre carré. Peu d’investissement. Beau coup de communication pour beaucoup de buzz.

Voici d’autres photos des vitrines tactiles installées :

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Et voici, détail le déroulé d’une commande :

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a. casseleux, square 90, agence de conseil en merchandising

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Sources : www.cashmereandcoco.com, www.agbeat.com, http://stylecurated.blogspot.fr, www.strategiesamericaines.com, http://untappedcities.com & http://leberpr.com/.