Le consommateur pense se connaître…
Après avoir évoqué les attentes des consommateurs auprès des marques (une nouvelle relation client mise en avant dans les futurs concepts merchandising), il est intéressant de comprendre quelles sont les attentes auprès des distribteurs.
Et là, les choses changent.
En effet, même si les « éternels » prix, qualité, gamme, fraîcheur, proximité sont toujours d’actualité, de nouveaux facteurs entrent en ligne de compte en 2010. Par exemple, le professionnalisme du personnel continue de progresser dans le choix d’une enseigne.
Si nous nous intéressons au choix d’un produit alimentaire, nous observons que spontanément le prix est le critère qui paraît le plus important. Seulement en creusant un peu, nous voyons que la qualité, le goût, la sécurité… entrent dans les critères de choix.
Ainsi, face à un rayon, le client a une fourchette de prix et dans celle-ci il se tourne vers le produit qui lui procurera le meilleur mix entre les critères cités ci-dessus : le fameux rapport qualité-prix.
Même chose pour le choix du magasin. Le plus important est spontanément la proximité. Mais si 2 magasins sont à équidistance du point de départ : ce sont le personnel, les prix, la qualité et aussi le parking qui feront la différence.
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Cette étude nous démontre que de ne s’attarder que sur un critère est insuffisant. Si vous pensez vendre uniquement via un prix plus bas que la concurrence, cet écart devra pouvoir justifier que votre produit n’ait pas autant d’atouts que les autres.
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« De moins en moins d’achats d’impulsion »
Selon une étude menée par LSA Conso, 79% des consommateurs déclarent ne pas avoir découvert ou essayé de nouveaux produits ces derniers mois. Dans cette étude, les industriels sont montrés du doigt pour ne pas être assez innovants et les distributeurs pour ne mettre ces rares innovations correctement en avant.
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Première chose, l’achat d’impulsion n’est pas forcément en baisse. Contrairement au titre de LSA Conso, ce n’est pas l’achat d’impulsion qui est en baisse mais l’achat curieux. Celui-ci n’est qu’une partie de l’achat d’impulsion. En effet, lorsqu’un consommateur achète des chewing-gums à la caisse, nous répondons bien à un achat d’impulsion (achat non prémédité, non listé, …) mais ce n’est ni une découverte, ni un essai.
Ensuite, concernant le nombre d’innovations. Il ne faut pas forcément tombés sur les industriels. La recherche et développement à un coût et selon l’état de votre marché et de votre position, l’innovation peut ne pas être prioritaire pour le moment. Pour les distributeurs, le constat est le même. D’un point de vue merchandising, la première étape est de faire respecter les concepts et planogrammes aux Points de vente. Si cette étape est réussie, il est difficile de « casser » une zone chaude qui fonctionne pour introduire un nouveau produit :
- soit il n’y a pas la place physique de présenter le nouveau produit convenablement (accord avec autres marques pour l’allocation d’espace),
- soit le nouveau produit n’entre pas dans la logique d’implantation du concept ou dans une famille de produit mise en avant,
- soit le distributeur ne veut pas risquer sa rentabilité au mètre carré en ne respectant pas les deux points précédents
Enfin, dernier bémol à ce chiffre de 79%. Vous souvenez-vous si vous avez découvert ou essayé un nouveau produit ces derniers mois ?
Équipe Square 90
Source : le CRIOC (Centre de Recherche et d’Information des organisations de consommateurs) interroge des consommateurs sur les facteurs qui influencent leur choix d’un produit et d’un magasin alimentaires. L’étude a éTé réalisée en mars 2010, auprès de plus de 600 consommateurs représentatifs / http://shopfloorbelgium.wordpress.com / http://blog.lsa-conso.fr
Bonjour à tous,
Pour réagir rapidement sur ce sujet, je suis dernièrement tomber sur un sujet très intéressant qui pourrait apporter une solution alternative intéressante et qui semble plutôt bien adaptée à la relance des achats « curieux »: les solutions de merchandising réactif en fonction du comportement du consommateur.
En effet, on pourrait penser qu’une telle solution permettrai de captiver le consommateur et donc re-stimuler sa curiosité.
Le principe est finalement simple mais parait efficace: un système informatique analyserai le comportement du consommateur en point de vente et piloterai la mise en valeur du produit en fonction de l’intérêt de celui-ci.
J’ai pu voir quelques infos sur cette technologie sur http://www.zamensis.fr.
Est-ce, selon vous, une solution intéressante ?
Effectivement, la base de réflexion est intéressante. Malheureusement, suite à la visite de leur site, je n’en sais pas beaucoup plus. Je sais que leur produit est capable de faire varier l’intensité de lumière suite au regard d’un consommateur (ce qui est déjà très bien).
Nous pouvons imaginer tout ce que nous pourrions faire. Face à un client qui s’en va, lui dire : « reviens » ou « viens voir »… Face à un client qui achète un produit, pourquoi pas lui suggérer un autre…
Il faudrait savoir l’ensemble des applications possibles à mettre en place mais je pense qu’il faut suivre leur activité de près.
Je reste à votre disposition pour en discuter : ac.square90@gmail.com
Bonne journée
Re-bonjour !
J’ai pu avoir quelques informations de plus en appelant la société!
En fait le concept est complètement novateur: ils ont développé un système de reconnaissance faciale qui pilote ensuite la mise en valeur du produit.
Concrètement le consommateur regarde un produit qui l’intéresse et un jeux de lumière, une animation, une séquence vidéo/audio ou autre, arrive.
Le but est en fait de favoriser l’acte d’achat en stimulant les sens du consommateur uniquement en fonction de son intérêt (et pas une simple boucle vidéo ou audio comme on le connait aujourd’hui).
La technologie est simplement embarquée dans une « box », laquelle envoi les informations vers les écrans, spots, enceintes ect…
A suivre !