Les foires aux vins (FAV) vont bientôt débuter. Quand je vous parle de l’importance des saisonnalités. En voici une, que les distributeurs ne doivent, ou ne peuvent, pas rater.
Voici, grâce à Bonial (www.bonial.com), une manière ludique d’en apprendre un peu plus.
En effet, à mon avis, s’il y a bien des choses à améliorer dans les grandes surfaces, lieux au sein desquels s’achètent 88% des vins consommés à domicile !!, c’est la signalétique du rayon Vin. Aujourd’hui la majorité des clients sont perdus face aux rayons, aux domaines, aux châteaux, aux cépages, etc.
De plus, aujourd’hui, le vin doit être sélectionné pour accompagner une entrée, un plat ou un dessert, ce qui complexifie le choix. Je n’ai pas encore vu une véritable aide dans un magasin. Les conseils des vendeurs des magasins spécialisés sont cohérents et s’adaptent à tous les clients. Malheureusement, le 1er critère pour choisir le lieu où le consommateur va se rendre pour acheter du vin sera la proximité de magasin par rapport à l’endroit où il se trouve !
L’autre élément intéressant est le côté « foire ». Cette dénomination confère une image « bon rapport qualité-prix ». Il faut tout de même savoir qu’en moyenne, une bouteille coûte un peu moins de 10€ pendant la Foire aux vins contre 3€ le reste de l’année ! C’est là, où le concept merchandising basé autour des palettes, des prix groupés, des caisses, etc. continuent dans l’impression de « bonnes affaires ». Et il ne faut surtout pas modifier cette image. A l’instar de ce que font les hard discounters !
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Je vous laisse découvrir ce guide interactif, en cliquant ici, qui vous aidera peut être à sélectionner vos futurs achats (à consommer avec modération !).
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Si vous avez des idées pour retravailler la signalétique, la compréhension du rayon Vin ou autre élément pour conforter le consommateur dans ses choix, n’hésiter à les partager.
A bientôt,
aurélien casseleux, dirigeant square 90
La foire au vin est un marronnier pour les distributeurs qui semblent se contenter de leur catalogue saisonnier et d’un plus fort achalandage en magasin. Le consommateur lui manque en effet cruellement de conseil.
Côté retailer, il faut voir une opportunité d’intégrer intelligemment le digital en offrant par exemple une borne ou tablette tactile qui permettrait d’aider le consommateur à faire son choix. Cet outil d’aide au choix intégrerait des filtres comme le prix, le vignoble, un repas ou événement en particulier (un mariage par exemple), le potentiel de garde (pour une naissance), les avis des consommateurs …
En poussant plus loin le concept, le consommateur imprime une étiquette lui indiquant où retirer les vins choisis dans le rayon. Il peut également demander à une personne du magasin de le faire pour lui et ce dernier peu préparer un conditionnement adapté. Et pourquoi ne pas proposer d’aider la personne à charger la voiture ou mieux encore, de livrer le client à son domicile à partir d’un certain montant.
C’est une deuxième opportunité, celle d’intégrer un volet social à ce genre d’opération en reliant intelligemment la borne au réseaux social du consommateur qui peut y partager son expérience.
Christophe DEMARLE