Option sur laquelle se penchent un grand nombre d’acteurs : le self-scanning. Là, le consommateur scanne ses articles à l’aide d’un terminal mobile remis à l’entrée du magasin avant de les poser dans son panier ou chariot. Il paie ensuite en caisse, LS ou pas. « Les terminaux de self-scanning sont une alternative compétitive aux SCO, mais beaucoup hésitent en raison du risque élevé de vols», prévient Björn Weber, analyste Retail Technology chez Planet Retail.
Ainsi, Metro Group et Arcandor n’ont pas déployé cette technologie après plusieurs essais, de même que Sainsbury’s.
A l’inverse, Fujitsu a travaillé avec Auchan pour déployer en France, en Pologne et au Portugal une solution de self-scanning et self-payment en l’adaptant aux habitudes des clients locaux et à la taille des magasins. Delhaize a implanté des terminaux dans certains magasins en Belgique et aux Etats-Unis, Albert Heijn aux Pays-Bas, ICA en Scandinavie et Stop & Shop aux Etats-Unis. Waitrose, enfin, teste ce système au Royaume-Uni et Coop en Suisse et Italie.
La parade à la démarque ? Des contrôles effectués de façon aléatoire, limités aux produits onéreux ou encore aux clients “à risque” en fonction des historiques de courses. La question est encore testée par Leroy Merlin en Pologne avec un scanner type joystick avant paiement à une caisse dédiée. L’enseigne étudie également la possibilité de payer certains articles dans les points d’accueil des rayons à partir de terminaux mobiles, « seulement par CB, afin que le conseiller de vente n’ait pas à manipuler de cash ».