Conférence au CEPV de Vevey sur le thème du « The age of less », à partir de l’ouvrage du même nom de D. Bosshart –CEO Gottlieb Duttweiler Institute (DGI).
Plusieurs autres intervenants nous ont exposé leurs points de vue sur le sujet comme P. Delis – Scénographie de la scoiété Intégral –, R. Aeschlimann – vice président & international sales director de Omega -, F. Helmig – manager Maison Cailler – & G Van de Keuken – directeur artisitque Trend Union.
Au travers des différentes conférences et échanges, l’idée principale qui en ressort est qu’aujourd’hui une tendance forte se dégage dans les différents milieux : « aimer les extrêmes ».
En effet, par exemple le consommateur, les états, … (et c’est lui qui m’intéresse particulièrement) les adore. Par exemple, le consommateur cherche généralement à progresser (socialement, financièrement, …) / tout en voulant apparaître modeste. Les états ne parlent que de croissance / alors qu’ils sont pour la plupart en dette.
Mais il y a aussi d’autres cas :
– dans l’automobile : les concessionnaires se font « la guerre » sur le terrain quand les sièges sociaux s’associent dans la R&D.
– Google apparaît comme offrant des services mais cherche à faire de l’argent avec google ad
Autre idée forte de cette journée enrichissante, la position de force de l’éphémère, de l’instant. D’ailleurs, D. Bosshart pense que « la créativité va dépasser l’argent ». La survie d’une entreprise (si grande soit elle) passe par sa flexibilité et par sa mobilité !
Il ne suffit plus d’empiler les choses qui fonctionnent : les rasoirs 4 lames, les burgers (le 7 steaks pour Windows 7).
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Il faut innover, aborder les choses sous un nouvel angle :
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Nous retrouvons la même logique avec l’approche du consommateur ! Faut-il lui en donner toujours plus ? Plus de produits ? Plus de merchandising ? Plus de publicité ? … Je n’en suis pas sûr.
D’ailleurs, les messages les plus simples, les plus ludiques ne sont-ils pas aussi les plus performants ? Ne créent-ils pas le plus de buzz ?
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Donc, aujourd’hui, il faut savoir rester à sa place, voire même réduire sa voilure pour parler correctement aux consommateurs. Pour renouveler un message, ou en donner un nouveau, n’hésitez pas à enlever des choses, plutôt que de les empiler ou à apporter des touches créatives ! Quelques exemples pour illustrer :
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Allez, à vos crayons, à vos idées, à vos concepts… à bientôt…
Aurélien Casseleux
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