Les points de vente ne sont pas morts !

Cette phrase je l’ai lu et vous avez dû la lire 100 déjà. D’ailleurs très souvent, les arguments avancés paraissent justes et cohérents.

Aujourd’hui, je vais aussi en « ajouter une couche » !

Pour cela, je vais m’appuyer sur une étude récente, menée par GFK et Bonial.

L’étude que vous trouverez via ce lien (Bonial-GfK_Bricolage-jardinage-importance-des-sources-digitales) ou sur le site de bonial : www.bonial.fr, traite plus largement de l’importance des différentes sources, notamment digitales, dans la réalisation de projets de bricolage et de jardinage. Je ne vais pas entrer dans le détail de toutes les statistiques et résultats de l’enquête.

Seulement, en résumé, je dirai, naturellement, que les sources digitales représentent parmi les sources les plus importantes dans les recherches avant, pendant et après les projets de bricolage et de jardinage.

Je noterai, néanmoins, que les sources digitales procurent un sentiment d’utilité plus forts que les sources non digitales.

De plus, la majorité des personnes interrogées (74%) utilisent divers types de sources pour récupérer les informations.

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Ensuite, « surprise » !

Cette étude montre que la fréquentation des magasins de bricolage et de jardinage est supérieure (1 pour 2) à celle des sites web des enseignes.

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Enfin, pour réaliser l’acte d’achat final, l’écart est encore plus conséquent (1 pour 6).

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Au travers de cette étude, nous pouvons ainsi séparer facilement les 2 étapes de l’acte d’achat. En effet, pour effectuer la recherche d’information, les clients ont une certaine confiance dans les sources digitales.

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Mais une fois dans le point de vente, les choses évoluent. Il est intéressant de noter que seulement 16% des clients vont acheter les mêmes produits que ceux qu’ils ont repérés sur les recherches au préalable de leurs passages en boutique.

Cela veut, tout de même dire, que 74% d’entre eux vont acheter autre chose que prévu.

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Ce que je voulais mettre en avant au travers de cet exemple est simple. Je voulais vous démontrer que l’e-commerce et l’e-merchandising doivent encore progresser. En effet, si les clients, une fois confrontés physiquement aux produits dans les Points de Vente, changent d’avis par rapport à leurs recherches antérieures c’est bien qu’ils ont été convaincus par un élément non visible sur les autres canaux.

 

Il peut s’agir évidemment d’une promotion, d’une mise en avant, de la qualité d’un produit au toucher, du concept du magasin, etc.

 

Cela veut aussi dire que si les consommateurs n’avaient pas effectués un passage en magasin, ils auraient pu être déçus des produits achetés lorsqu’ils les auraient reçus chez eux.

 

L’omni-canalité est donc une très bonne chose pour le commerce d’aujourd’hui, mais il nous reste encore à prendre les comportements d’achat différents d’un même consommateur selon le canal sur le lequel il découvre ou rencontre son produit.

 

Par exemple si nous restons sur le bricolage/jardinage, en commandant un produit sur un canal digital, un client pourrait être déçu par la qualité des matériaux et la robustesse d’un produit.

Je pense, en effet, qu’à partir d’un certain montant ou sur certains types de produits, les canaux digitaux pourraient « inviter » les consommateurs à passer en magasin pour se rendre compte du produit, le toucher, échanger avec un technicien / vendeur, etc. pour conforter son achat.

Cette approche « conseil / qualité » permettrait aussi de créer une relation plus humaine entre le client et la marque mais aussi de développer des achats complémentaires lors du passage en magasin.

 

Et vous, que faites-vous, ou feriez-vous, pour que le digital reste un atout supplémentaire et non un concurrent à vos Points de vente ?

 

à bientôt, aurélien

agence square 90